Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Association du patrimoine de Beaufou
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 762
1 octobre 2022

Beaufou : quel drôle de nom !

 

078_001

Plusieurs hypothèses sont avancées par les chroniques paroissiales :

- Beaufon, de dono episcopi.

- De Bella Fago (de Luçon de 1533).

- Cure de Beaufort.

- Ecclessia de Beafou (XIIIème siècle).

- Beufou, de Bella Fago (synode de 1606).

Les érudits expliquent qu’il viendrait du mot latin fagus. Il existait, en effet autrefois, près de l’église et à l’entrée du cimetière un orme ou hêtre séculaire d’une grosseur énorme, on l’appelait dans le pays le beau foënier.

Et pour les habitants ?

Beaux foux et belles folles ... eh bé non ! On nous appelle LES MEILLERETS. Le mot "Meilleret" pourrait venir :

- Du vieux français "mailleur", terrain marneux de l'ancien franco-normand : mauvaise marne terrain pourri.

- Du mot "maillère" (terre de landes).

- De "méllerets: surnom des habitants de Beaufou (mangeur de meuille)".

Le meuille en patois est le mil ou millet, culture qui semblait être nombreuse dans la région (cf. livre sur le mil en Vendée). - Du nom "melles", fruits d'un arbre le néflier que l'on trouve sur Beaufou, la melleraie étant le lieu planté de mellier.

- D'une expression en patois "t'as le meuille au naïe" (le nez qui coule).

Vous choisirez celle qui vous convient le mieux, sachant qu'aucune explication n'est officiellement reconnue.

Un peu d'histoire

Dans la préhistoire, Beaufou était habité. Les haches de pierre polie trouvées à l’Auspièrre, au Boisrond, à la Charnière et au Pré-Sec montrent une vie au Néolithique. La voie romaine reliant Saint-Georges-de-Montaigu aux Sables d’Olonne traversait la commune de l’Auspière en passant par la Cantrie et la Marlaie.  La chartre de 1105 de Pierre II, évêque de Poitiers et la bulle de 1136 du pape Innocent II indiquent que l’église dépend de Marmoutier-les-Tours (Indre-et-Loire).  Vers 1705, le curé, apprenant les apparitions de Jésus à Paray-le-Monial en 1673 et 1675, lance le culte du Sacré-Cœur. En 1793 et 1794, au cours de leurs 13 passages, les colonnes infernales massacrent une grande partie de la population et incendient 57 maisons et l’église.

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité